Tan Chuduan, Chant du Squelette



Squelette, squelette, ton visage est hideux
Parce que ta vie durant tu aimas les femmes et le vin. 
Tu riais, te croyais malin, jouissant du luxe et menant grand train
Mais ton sang, ta chair, tes muscles et ta peau 
Pourrirent peu à peu, pourrirent peu à peu.

Pourtant, insatiable, tu continuas à accumuler l'argent,
Et à répandre ton sperme en vain.
Tes désirs étaient sans limites, mais le corps a une fin.
Si bien qu'aujourd'hui,
Tu n'es plus qu'un squelette, tu n'es plus qu'un squelette.

Ecoute-moi, obtenir d'être né dans un corps humain est une chance rare !
Comprends que ton destin est comme une marionnette entre tes mains !
Et cesse de courir derrière tes émotions.
Aussi, j'ai dessiné ce squelette pour te le montrer,
Et voir si tu peux aujourd'hui t'éveiller.


Tan Chuduan, Chant du squelette.

Commentaires