Le Rubâi'Yât de Mevlana, Livre IX



Aujourd'hui, comme tous les jours, nous sommes détruits, détruits
N'ouvre pas la porte à la pensée, saisis le rebab.
Il y a cent sortes de prières, d'inclinations et de prosternations
pour celui dont la beauté de l'Ami est le mihrab.

Ce soir, comme moi, des milliers de soufis sont cachés
Telle l'âme, tous sont à la fois cachés et manifestes
Ô ménestrel mystique ! Ne manque pas à ton devoir !
Afin de pouvoir comprendre cet état spirituel, tout en dansant.

Combien de temps, comme le daf, dois-je supporter les coups de ta tyrannie ?
Ou, comme le rebab, subir la blessure du chagrin que tu me donnes ?
Tu as dit : "Je te caresserai, comme le luth, dans mes bras."
Je ne suis pas comme le pipeau, pour supporter ton souffle.

Hier, les yeux jetaient leurs sortilèges
Ton visage s'est élevé jusqu'au dôme céleste
Jusqu'à ce que le soleil soit dans l'ombre de tes cheveux
L'âme, comme l'atome, tourbillonne.

A neuf pas de toi, il est une fontaine de jouvence
Tourne donc comme la roue tant que la lune tourne
Tu as une âme qui te fait tourner autour du saint ;
Cette âme en train de tourner, c'est une autre âme qui fait qu'elle tourne.

Tu deviendrais le soleil, si tu tournais autour du soleil
Tu deviendrais un homme véritable, si tu tournais autour des sages
Tu deviendrais un rubis, si tu tournais autour de cette mine
Tu deviendrais un trésor, si tu tournais autour du Bien-Aimé.

Ô fortune, te souviens-tu du trône royal ?
Te souviens-tu de ce roi sans égal ?
Ô tente dont les pans sont en train de danser,
Te souviens-tu de ce vent et de ce trouble ?

Cet atome qui n'a voulu être intime qu'avec le soleil
A obtenu la plénitude du présent, il n'est pas devenu le jouet d'un vain espoir
Dans quel esprit ton amour est-il tombé que, si vite,
Ton souffle l'ait fait danser comme la branche du saule ?

Chaque cœur détruit par ses lèvres
Comment marcherait-il au bord du ruisseau dans le jardin du printemps ?
Dans les branches des arbres tourne le vent
Jusqu'à ce que sans cesse les branches se prosternent.

Cette saison n'est pas le printemps, c'est une autre saison
La langueur des yeux de chacun provient d'une autre union
Bien que toutes les branches des arbres soient en train de danser,
Cependant, chaque branche se meut pour une autre raison.

Ô Toi ! Le rubis de tes lèvres est une mine de sucre
Dans tes yeux brille la lumière incréée
Tourne la lune et tournent les feuillages
Mais il est une différence dans leur façon de tourner.

Le sama' est un chemin et une porte vers le ciel
Ô sama' qui es ailes et plumes de l'oiseau de l'âme !
Mais le sama' avec toi est autre chose
Comme la prière derrière le Prophète.

Les cœurs sont devenus troublés par le sama'
Ils sont bouleversés comme le nuage du printemps
Ô Vénus secrète, ouvre les mains de la miséricorde
Car ce ménestrel, ces mains et ce daf ont commencé leur oeuvre.

A cause de ton amour, je suis devenu l'orgue du monde
Par ton jeu, mes états d'âme sont dévoilés
Toutes formes sont devenues pareilles au luth
A chaque mélodie que tu joues, je gémis.

Dans le monde entier on cultive la graine de la fidélité
Cette graine, elle est apportée de notre meule
En tous lieux, la joie fait saisir le ney et le daf
Ils pensent que c'est leur propre joie : en vérité, c'est la nôtre.

Dans chacune de mes fibres se trouve mon Bien-Aimé
Dans chaque parcelle de mon être parle mon Bien-Aimé
Je suis pareil au tcheng qui se tient contre le Bien-Aimé
Ma plainte est causée par les doigts de mon Bien-Aimé.

J'ai dit au ney : "Qui t'a causé cette douleur ?
Sans nul tort, pourquoi ces cris et ces gémissements ?"
Le ney répondit : "On m'a séparé des lèvres douces
sans cris et sans lamentations, je ne puis vivre."

Ô toi dont le corps est plus subtil que l'âme et le cœur,
Il est un long chemin entre le sucre et tes lèvres
Il y a longtemps que tournent le soleil et la lune
Jour et nuit, dans le désir de passer une nuit avec toi.

Ô échanson de l'amour, entends cette voix
C'est la lyre pré-éternelle, continue à jouer
Ô faucon, tu as entendu le tambourin du Roi :
Il t'appelle, retourne vite à Lui.

J'ai dit : "Mon coeur est un instrument et un confident pour moi
Et comme le rebab mon coeur chante avec moi."
Mon coeur était l'ami d'un autre,
Et moi je disais : '"Peut-être est-il mon confident."

Tout ménestrel qui n'a pas lu le livre du coeur,
Ne l'accepte pas comme véritable ménestrel.
Si les vers et les poèmes t'ont dérobé leur visage
Si tu veux lire, lis sur notre visage.

Ô toi dont la lune m'attire jusqu'au firmament !
Ton eau qui coule m'a fait tourner comme la roue
Tant que le ruisseau a coulé, tant que la roue a tourné,
Tant de tulipes ont souri, tant de tulipes ont surgi.

Tous les atomes, dans l'air et le désert,
Sache-le bien, sont tels des insensés
Chaque atome, heureux ou misérable,
Est épris du Soleil sans qualifications.

Ô toi qui m'as rendu éveillé comme ton amour,
Ô toi chandelle ardente au sein de ce monde de ténèbres,
Je suis un luth et tu ne cesses de jouer sur mes cordes,
Puis tu dis : "Cela suffit, combien de temps gémiras-tu ?"

J'entends la chanson du rossignol enivré
J'entends un sama' merveilleux dans le vent
Dans l'eau, je ne vois que l'image du Bien-Aimé,
Et dans les fleurs je ne sens que son parfum.

Si tu es la mer, je suis le poisson
Si tu es le désert, je suis ta gazelle
Remplis-moi de ton souffle, je dépends de ton souffle
Je suis ton hautbois, ton hautbois, ton hautbois.

Sans toi, si je cultive des fleurs, elles seront des épines
Si je prends un œuf de paon, il en sortira un serpent
Si je touche un rebab, ses cordes seront brisées
Si je joue la mélodie du Paradis, elle ne sera plus rien.

Ton accueil ne se limite pas à deux ou trois jours
Ta table est remplie de tout ce qui existe
Si quelqu'un n'est pas satisfait, il est libre, il est libre :
Autour de la chandelle, le phalène tourne toujours.

Ô ma lune, tu es venue et devenue brillante,
Tu t'es mise à tourner autour de ton firmament
Quant tu as su que tu étais devenue pareille à l'âme,
Soudain, tu es descendue et tu t'es cachée.

Les cœurs sont comme le rebab et ton amour comme l'archet
Par l'allée et venue de cet archet, les cœurs gémissent
Le jeu de l'archet provient d'un cheveu
Si la pensée devient tel un cheveu, elle ne peut rester entre eux.

Oh ! Combien sont absents de notre sama'
D'entre les soufis, les mystiques, les savants !
Ils sont à la fois proches et lointains, comme le cœur errant :
Qui est plus libre que le cœur sans attachement à un lieu ?

Ô tulipe, approche, et apprends de mon visage la couleur
Ô Zohra, viens, et apprends de mon cœur à jouer du luth
Et de ce moment où commence à chanter la plainte de l'union
Ô félicité éternelle, viens et apprends le chant.

Quand je prends le pipeau, c'est pour toi que je joue
Quand je marche, c'est dans ton quartier que je passe
De toi j'ai reçu tant de libéralités, tant de grâces
Dans les deux mondes, comment pourrais-je retirer mon cœur ?

Ô jour lève-toi, les atomes dansent,
Les âmes, de joie, sans tête ni pieds, dansent.
Celui pour qui le firmament et l'atmosphère dansent,
A l'oreille, je te dirai où l'entraîne la danse.

Le jour où cette image qui ravit le cœur danse.
Que peut faire une âme ? Alors que cent mondes dansent,
A chaque mélodie qu'on joue dans la demeure du cœur,
Le pauvre corps misérable aussi danse.

Que ta voix soit accordée au diapason de notre cœur,
Qu'elle soit, jour et nuit, éloquente et joyeuse.
Si ta voix est lasse, nous aussi, serons las.
Que ta voix soit pareille à la flûte aux suaves mélodies.

Ô toi pareil à la lune ! A l'instar de la lune, ne dors pas en une telle nuit
Comme la roue céleste qui tourne, tourne, et ne dort pas
Notre éveil est le flambeau qui illumine le monde
Une seule nuit, tiens à la main ce flambeau ; ne dors pas !

Ô son du rebab, d'où viens-tu donc ?
Plein de feu, plein de désordre et plein de trouble !
Tu es l'espoir du cœur et le messager de ce désert
Tout ce que tu enseignes, ce sont les secrets du cœur.

Aujourd'hui, ton sama' est plein de charme et d'attrait,
Plein de plaisir, de joie et d'animation
A présent, mon cœur a laissé sa vieille ceinture
Tes applaudissements et le son du daf l'ont rempli de confusion.

Celui que je cherche avec des larmes dans les yeux,
Que je cherche en pleurant comme un ruisseau
Est venu à l'aube, aujourd'hui, m'appeler au sama'
Sans m'autoriser à ma laver les mains pour la prière.

Le daf dit : "Frappe-moi sur ma face,
Plus tu me frapperas, plus je te dirai de nouvelles histoires
Je suis amoureux et, comme les amoureux, aimable
Si tu me frappes, si tu me blesses, je te parlerai ainsi."

Attention, voici le temps de boire, apporte du vin pur
Il y a la mort dans la vie, réveille-toi !
Ecoute le gémissement de ce rebab
Ou sois attentif à ce cœur brûlé et plein de peine.

Éveille-toi, ô mon cœur ! Le Bien-Aimé est très éveillé
Le Bien-Aimé écoute derrière le voile
Nous sommes comme le ney : chaque cri que nous poussons
Ne vient pas de nous, mais du Bien-Aimé.

Ô toi qui blesses mon cœur comme en jouant sur le rebab
Entends par cette plainte la réponse de mon cœur
Dans chaque ruine est caché un autre trésor :
La ruine de mon cœur recèle le trésor de l'amour.

Ô toi dont la plainte amoureuse est le rebab de mon cœur,
Ô plainte devenue toute la réponse de mon cœur,
Ce bonheur stable que tu réclamais
Tu peux le trouver, mais dans la ruine de mon cœur.

Depuis que nous avons connu la mélodie de l'amour
La joie nous a fait renoncer au voile
Avec le ménestrel de l'amour, nous avons joué du luth
Et, comme le daf et le ney, nous avons joué de compagnie.

Cette saison n'est pas le printemps, c'est une autre saison
La langueur des yeux de chacun provient d'une autre union
Bien que toutes les branches des arbres soient en train de danser,
Cependant, chaque branche se meut pour une autre raison.

Ecoutez le ménestrel conter le secret du cœur des amoureux
Allez avec des gémissements autour des cœurs
Qu'a-t-il dit sous le voile ? Si vous voulez être son disciple
Ne sortez pas de derrière le voile.

Dans cette assemblée, il y a du vin, du vin, sans coupe
Dans ce sein, il y a des brûlures, des brûlures, sans fumée
La plainte du rebab de l'amour provient de Son plectre
Prends garde, ne dis pas que c'est ce rebab-ci, ce rebab-ci.

Comme le luth, je te serre dans mes bras
Selon le mode de l'amoureux, je chante des mélodies
Si tu veux avec une pierre frapper le miroir,
Me voici près de toi. Si tu le veux, je suis prêt pour la pierre.

A chaque aube, tu dresses ta tente au bord de l'eau
Tu fais cent peintures sur la roseraie parfumée
Comme le daf, en cet instant, notre cœur commence le sama'
Quand tu frappes son visage, mille fois à chaque instant.

Ce son mélodieux vient de mon ciel
Ce parfum suave vient de ma roseraie
Cette chose qui est dans mon cœur et dans mon âme
Où pourrait-elle aller ? Elle est mienne.

De ton visage, mon visage a reçu la beauté
De ton visage, mes yeux ont une belle image
A cause de toi, mon cœur a une eau pure :
Aujourd'hui, notre sama' est parfait.

Ta plénitude m'a enseigné l'amour
Ta beauté m'a enseigné les vers et les ghazals
Ton image danse sur le voile de mon cœur
Ton image aussi m'a appris à danser.

Le ney a été coupé par le maître dans l'oseraie
Il l'a percé de neuf ouvertures et l'a appelé Adam
Ô ney ! C'est par cette lèvre que tu es venu au cri :
Vois cette lèvre qui donna à tes lèvres le souffle.

Combien de temps dois-je tourner sans but, comme une poussière ?
Parfois sur les montagnes, parfois dans les cavernes
Combien de temps, comme l'enfant, dois-je me tourner vers une image ?
Combien de temps dois-je tourner autour du Bien-Aimé ?

Sais-tu ce que dit la voix du rebab ?
"Suis-moi et apprends quel est le chemin
Car c'est par l'erreur que tu trouveras la voie droite,
Et par la question l'accès à la réponse."

Lève-toi, car le sama' des âmes maintenant a commencé.
Le daf suave est devenu le compagnon du ney
La passion ancienne est devenue eu ardent :
Pourquoi te taire ? A présent, il y a tant de cris !

Depuis que j'ai connu l'eau et le feu de l'amour,
Dans la flamme du cœur je me suis liquéfié comme l'eau.
Comme le rebab, j'ai accordé mon cœur
Avec le plectre du mal d'amour je me suis mis à l'unisson.

Quand le luth se met à chanter
La cœur hors de lui-même brise ses chaînes
Car en secret, la voix de quelqu'un dans ses cordes
Lui dit : "Ô toi, blessé, égaré, viens !"

Le Bien-Aimé brille comme le soleil,
L'amoureux tourne comme un atome
Quand souffle la brise du printemps de l'amour
Toute branche qui n'est pas sèche se met à danser.

Tant que la face du soleil brille,
Le soufi danse comme l'atome
On dit que c'est Satan qui l'induit en erreur :
Ce Satan est subtil, et c'est la vie de l'âme !

Quelqu'un aujourd'hui danse dans cette maison
Tout ce qui est parfait est imparfait auprès de lui
Si dans ton corps se trouve une seule fibre incroyante
Cette lune brille dans ton incroyance même.

Ce tournoiement, je l'ai dérobé à mon âme
Avant le corps, mon âme a tourné de la même façon
On me dit : "Mieux valent la patience et la tranquillité."
Cette patience et cette tranquillité, je vous les offre en cadeau !

Ô son du rebab, de toi pour moi provient la fièvre
Moi aussi, j'ai un rebab à l'intérieur de mon cœur
Ne t'en vas pas, reste, assieds-toi avec nous une heure
Sois notre hôte : je te donnerai un coin de mon cœur en ruine.

Ne reste pas oisif, entre, hâte-toi
L'oisiveté conduit le corps vers la nourriture ou le sommeil
La voix du rebab arrive ce chez les gens du sama' :
"Viens sauver toutes ces âmes endormies."

Ô toi arrivé trop tard chez le maître d'école,
Si les enfants se hâtent, toi, ne te hâte pas.
Et si les autres sont épuisés, las,
Toi, tu ne l'es pas : saisis lestement ton rebab.

La pensée et le chagrin n'ont ni existence ni ardeur
Là où se trouvent le vin, les mets, le rebab.
Ô compagnons ! Goûtez au plaisir éternel
Comme la verdure et les fleurs, posez vos lèvres au bord de l'eau.

Par ton amour, je vais la tête haute
Par ton désir, je marche sans cesse
On me dit : "Autour de Lui tu tournes."
Ignorants ! Je tourne autour de moi-même.

Je suis du raisin, et suis foulé aux pieds
Je tourne là où l'amour m'attire
Tu m'as dit : "Pourquoi tournes-tu autour de moi ?"
Ce n'est pas autour de toi que je tourne, mais autour de moi-même.

Je dis : "Viens, le sama' est commencé."
Il répondit : "Allons, cet esclave est malade."
J'ai dit : "Si tu étais mort, tu deviendrais vivant,
Car le Jésus de l'univers a commencé son oeuvre."

Ô échanson de l'âme, qu'est-il arrivé à notre ménestrel ?
Pourquoi ne joue-t-il pas de mélodie, qui l'a égaré ?
Il sait que dans l'amour, il y a joie et douleur :
Pour la joie et douleur d'amour, le ménestrel est un secours.

Le désir pour toi a rendu mon cœur pareil au rebab,
La brûlure pour toi a consumé chaque parcelle de mon être
Si le Bien-Aimé reste silencieux devant notre douleur,
Ce silence recèle deux cents réponses.

C'est de la voix d'Israfil que vient celle du rebab
Pour rafraîchir et ressusciter le cœur consumé
Tous ces désirs submergés et anéantis
Sont remontés, comme des poissons, du fond de la mer.

Cette paix de mon âme tourne autour de mon cœur
Elle tourne autour de mon âme et de mon cœur confus
Hors de cette argile, je lève la tête comme un arbre, et souris
Afin que l'Eau de la vie tourne autour de mes fleurs.

Chaque bouchée qui tourne dans ma bouche
Est assimilée, sa substance devient la vie
C'est pour cela que tournent le firmament, le soleil et la lune :
Que ce qui est secret devienne manifeste.

Quelque chose, en cet instant, tourne dans ma tête
Le cœur est comme un oiseau qui vole dans les airs
Chaque parcelle de mon corps, séparée, tourne
Peut-être que le Bien-Aimé tourne avec fidélité.

Ce mystère qui tourne dans notre poitrine
Son tour fait tourner le monde comme un vieillard courbé
Il ne peut distinguer sa tête de ses pieds
Sur sa tête et ses pieds il tourne, sans tête et sans pieds.

Il tourne cette nuit avec tant de grâce et d'harmonie,
Il est si aimable que nul ne peut le comprendre.
Dans les fleurs et dans le blé où paissent les esprits
Il contemple le rêve et regarde face à face.

Pendant le mois de Ramadan, ta poussière devient de l'or
Comme une pierre devenue kohl, elle devient vision,
Cette bouchée que tu mangeas est devenue impure
Mais la patience que tu avais est devenue regard.

Pourquoi le son du tambour est-il nécessaire dans le sama' ?
Ce que célèbre le tambour, c'est la violence et la blessure
La tambour déclare : "Qui est le vainqueur ?
Celui pour le cœur de qui cette blessure est un aliment."

Qu'est-ce qui confère au sama' sa noblesse ?
Pourquoi, s'il n'existe pas, est-ce perte de temps ?
Il vient et s'en va en secret, afin que l'on sache
Que ce goût du sama', ne vient pas du ney ni du tambour.



Djalâl-Od-Din Rûmï, Rubâi'Yât, traduction française, Paris, Albin Michel, 1987, pp. 191-205.





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